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21 juin 2023 3 21 /06 /juin /2023 20:26
Journée dégommage à Longages
Journée dégommage à Longages
Journée dégommage à Longages

 

 

   Journée “dégommage” à Longages,

 

 

Initialement prévu pour le lundi 8 mai, la date avait été avancée au dimanche 7 mai dans le courant de la semaine. Quelques uns s’inquiétaient à la pensée du temps qui était plutôt à la pluie. Qu’importait? Effectivement une bonne pluie de 18mm la nuit précédent ne pouvait que faire le plus rand bien aux cultures, aux herbages et à la sylve.

C’étaient 14 tracteurs présents pour le rallye rituel des passionnés de Labour Passion.

En éclaireur Jean-Claude avec son F 137 et sa jolie petite bétaillère

André et son Bolinder 230

Clem et son FIAT 880 équipé d’une pelles retro

Jean avec son Vendeuvre BOB 500

Gilles et son Som 40

Giovanni sur Som 40

Sébastien sur FIAT 650

Bernard et son Pampa

Mathis sur Vierzon 402

Gérard sur son Lanz 1506

Jean-Claude sur Renault 56

Marie-Lyne avec son Bautz AS 120

Narcisse avec son FIAT 80R

William sur le Deutz F2 514L prêté par Gérard.

Comme on peut le voir l’orange dominait largement ce jour, 3 verts se distinguaient dans le troupeau, un bleu pâle ne passait pas inaperçu et le seul rouge de ce jour, le IH en tête de convoi.

Le trajet avait été soigneusement préparé par Claude et Gérard connaissant les lieux à la perfection puisque natifs du coin. Quoi de mieux ?

Avant d’entamer le vif du sujet, un petit déjeuner copieux était avalé.

A 9h 25 le départ est donné. En descendant de la Tourette à droite, puis après avoir longé le terrain des exploits d’Antic-Agri à droite encore, traversée de la petite forêt et direction Peyssies. A chaque carrefour les deux quads de Christophe et de Stéphane se positionnent et à l’aide de leur drapeau rouge font signe aux rares automobilistes de patienter quelques instants. Ils pilotent leurs engins avec une grande dextérité et sitôt un croisement de routes dépassé remontent la file dare-dare ce qui vaut à moment donné quelques coups de klaxon rageurs à l’encontre de Giovanni surpris dans ses louvoiements intempestifs.

A Peyssies, pardi, Michel salue gentiment les conducteurs. Lui et son fils viendront les rejoindre à l’arrivée. Il y a un chien dans les équipages, Cybèle, l’habituée des lieux. Mais aujourd’hui se souvenant qu’elle était montée à bord du Deutz avec Marie-Hélène pour un labour du 15 août, réitère sa promenade et s’invite sur la plateforme sans crier gare à côté de son maître. Tout est pour le mieux.

La colonne suit son train train. Giovanni fait un peu le pitre en faisant des écarts ou mordant la bas côté, tente en vain de dépasser Sébastien qui ne s’en laisse conter. Laffitte -Vigordanne est passée, Saint6Elix du château est frôlé, la grande boucle est poursuivie. Au lac de Peyssies une petite pause ravit les conducteurs. Pas un ne s’est égaré . Jacques vient rejoindre la troupe et se place en tête avec son fourgon bleu.

Il n’est que de voir l’œil de maître de Jean-Claude qui surveille ses ouailles constamment. Il ne s’agirait pas de perdre un quidam ! Quels sont les plus lents ? Le Vendeuvre de Jean et le Deutz. A Peyssies à l’indicateur de vitesse la vitesse annoncée est de 17/18 km/h. Le Bautz doit être un peu plus rapide car il talonne sans cesse ses prédécesseurs et Marie-Lyne qui le conduit est une experte. Son petit bijou lui obéit au doigt et à l’oeil. Adrien est sur le gros Lanz avec son père alors qu’Estelle est avec Giovanni sur le Som 40. A moment donné elle prendra le volant .

Sur le Deutz, c’ est l’équipage des Saint-Gironnais. C’est le plus chargé. Le conducteur n’est pas peu fier et pense, même si je ne suis pas sur un rouge, je suis quand même sur une marque historique et chez un des plus vieux motoristes du monde.

Que de champs longés ! Maïs déjà bien germés, orges, blés, seigles, grasses prairies constellées de ci de là du détestable rumex. La terre est imbibée d’eau après la bonne pluie de la nuit dernière, les cultures semblent tonifiées.

Quelques bovins sont rencontrés notamment des Limousines qui regardent passer non le train mais les tracteurs et aussi des chevaux de selle élégants et racés. Au centre d’équitation une magnifique jument Apaloosa trotte avec son poulain âgé de quelques jours en parfaite synchronisation. Quel beau spectacle.

Jean-Claude, tu as bien choisi le circuit parce que traverser ces belles campagnes est un régal.

Ah, la fameuse tour de Bérat (cf  Rallye dédommage à Longages du 27 mai 2022) est aperçue au loin. Un nouveau chemin de terre est emprunté, suit la forêt de pins, longe les terres de La Linde et de la Tourette. Un champ de maïs est parsemé de fèves envahies de pucerons. Elles devaient être là avant en inter-culture mais la graminée dioïque aura certainement le dessus dans quelques temps.

Voilà Giovanni qui s’arrête sur le bas côté gauche et soulève son capot droit. Gérard fait signe aux autres de continuer. La tringle du capot s’est dévissée et vient chatouiller les pales du ventilateur dans un bruit strident. Le trouble est vite estompé.

Surprise ce long chemin déboule dans le lotissement de Longages peu avant la mairie. Dans la cité longagienne les habitants sont sur leur pas de porte. Entre bruit et fumées la cohorte ne pouvait passer inaperçue. Les clients de la boulangerie diffèrent leurs achats pour ne rien manquer du spectacle, le pain sera-t-il parfumé au carbone des indélicats moteurs ?

Petit arrêt place de la Halle et retour vers la Tourette. C’est à deux pas. Les équipages débarquent en grande pompe à 12h30. Le “dégommage” aura duré 3h 5 après un périple de 29,6km soit 8km de plus qu’ en 2022.

Vient le temps des agapes précédées d’un sympathique apéritif. Le tout va durer 3 heures après un succulent repas préparé par Martine et Jean-François.

-charcuterie

-salade carottes œufs durs

-pâtes avec daube ou paupiettes ou cochon

-tarte aux pommes ou flan

-Vins, café.

Après ce long repas festif, les tracteurs se remettent en route. Quelques tractoristes regagnent leurs pénates et un petit groupe repart faire un tour vers Longages. Le Deutz et le Bautz un peu étourdis sont semés, partent de leur côté et remontent à la Tourette.

C’est le moment des adieux. Le Deutz est ramené à la Tourette.

Bravo Labour Passion, magnifique préparation et grand merci pour cette récréation dont le souvenir restera inaltérable.


 

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