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28 juillet 2023 5 28 /07 /juillet /2023 07:09
50ème édition pour Barcelonne du Gers
50ème édition pour Barcelonne du Gers
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50ème édition pour Barcelonne du Gers

 

50ème édition pour Barcelonne du Gers

Dimanche 12 février 2023

 

 

Il ne fallait surtout pas manquer cette 2ème foire annuelle du sud ouest tant attendue.

A 6h52 l’équipage habituel met le cap sur Barcelonne du Gers via Tarbes. Le temps est froid et magnifique. La pluie manque beaucoup, il n’y a pas d’autre sol0ution que de patienter.

A 9h 12, c’est l’arrivée. Il avait été dit aux coéquipiers, il faut faire davantage de photos que d’habitude et surtout ne manquer aucune allée ni aucune place.

Les rangs sont encore clairs mais le monde arrive vite. La marée grossit, c’est perceptible.

Il faut joindre Bernard Duviau, un des fondateurs de la foire, auteur du livre sorti en 2022 pour commémorer l’histoire de cette énorme animation. Très occupé sans doute, il est sur messagerie. La visite commence par l’allée de droite et une petite discussion s’engage avec Patrick Gruel, grand marchand de pièces d’occasion. Il prend note des besoins des Saint-Gironnais. La vendeuse de pastilles des Vosges fait la réclame pour ces bonbons dont la vente est censée venir au cirque auquel elle appartient. Ils succombent à la tentation !

Ensuite place de la mairie, le matériel d ’occasion est très bien rangé. La grande fresque murale peinte l’année dernière suscite toujours autant d’admiration. Elle fait maintenant partie du patrimoine. Tout le long de la rue la densité des camelots est très forte. Ah, la marchande de mouchoirs fabriqués dans les Vosges est bien présente. Ils sont beaux, l’achat est conclu pour un lot de 6. La voie fait plusieurs centaines de mètres. Elle est très ensoleillée. La température n’est pas encore montée. L’ineffable marchand de chaussettes est présent bien sur, sans compter le remarquable vendeur de chocolats accompagné de son frère et de son assistant venu de Saint-Chamond.

A 10h15 le téléphone tintinnabule. Bernard Duviau annonce qu’il se tient au stand ARD à côté de la mairie où il dédicace son livre. Pas une minute à perdre, il faut aller le voir. L’entretien est des plus cordiaux. Il y a aussi le président des viticulteurs. Hier la foire a eu l’honneur de recevoir le ministre de l’agriculture qui est resté de 14h à 17h. Une fois n’est pas coutume. Pendant ces trois jours la foire accueille environ 130000 visiteurs et 600 exposants. C’est gigantesque, colossal.

Quant au linéaire des stands, des kilomètres sans doutes les acheteurs viennent même d’Europe central pour du matériel d’occasion.

Devant la mairie un beau 302 Vierzon repeins symbolise le monde rural et rappel la quantité de constructeur français de machines agricoles qui ont tant contribuer au développement de l’agriculture.

C’est a ce moment que Cybèle a perdu la trace de la troupe grande habitue de foule depuis son plus jeune âge il lui est difficile de suivre ses moniteurs tellement le monde est serre par endroits.

10 minutes après, la voici toute frétillante de retrouver son maître et ses amis quels flair! Direction maintenant les vieux tracteurs de l’autre cote du petit canal. Ah enfin cette année un Duvant de l’équipe de Longage est en service. Il en intrigue plus d’un. Dans cette espace, Bernard, David, Ludovic, Jovanni et monsieur Dewamin opèrent avec un plaisir non dissimuler et de toute la journée l’attroupement des visiteurs ne cessera. David expose ses tronçonneuses et fais des démonstration en coupant des lamelles dans des gros tronc.

La batteuse, une Merlin de 1900, est entraîne par un Field Marshall monocylindre d’âpres guerre, lui tous est en parfait état, rien ne manque. Il y a aussi un petit moteur Pinot du mans qui fonctionne comme si il était sorti d’usine. La aussi c’est un pan de l’histoire de la motorisation des campagnes française qui ressurgit en rappelant que l’agriculture qui en a eu bien besoin pour entraîner scie, coupes racines, pompes, haches paille et batteuses. Le Labourier, une production éponyme à Mouchard dans le Jura est un modèle rare, monocylindre diesel C.L.M. De toute la matinée il fonctionne. Il est à David., Il peut en être fier. Dans le même espace se trouve une panoplie de vieux tracteurs ; Pony, Dexta, Eicher, Motostandard.

Benjamin souhaite que l’équipe se rapproche du gymnase pour le repas. Il a raison, l’attente ne sera pas longue et c’est un excellent moment de détente. Bravo au club de basket organisateur du dîner. Vient ensuite une étape burlesque. David avait cédé au petit saint-gironnais une poulie qui ressemblait à s’y méprendre à celle du 7012, mais non, les cannelures ne sont pas identiques. Alors il avait été convenu de lui ramener. Benjamin très heureux de mener l’opération avec Mathias avait décidé de réitérer l’opération comme à Caussade. Pour parfaire le système du transport un tube de caoutchouc avait été passé dans le moyeu et une corde dans ce tube pour tracter cette grosse pièce. Pour une attraction c’en fut une, mais dans la foule il a fallu avancer à petits pas. Bien des regards se détournaient dont ceux des connaisseurs en la matière.

Après cet épisode un arrêt chez le chocolatier ne peut être esquivé. Notre homme, toujours plein d’allant n’arrête pas une seconde. Son stock a sérieusement fondu. L’attroupement est considérable, les clients ne cessent d’affluer. Sans doute que pour un sac rempli de friandises pour 10€ c’est une affaire, le tout ponctué d’incessants, cadeau, cadeau !

Le hasard fait bien les choses. Après le repas une discussion avait été engagée avec un éleveur de vaches mirandaises, espèce qui était en voie de disparition et presque sauvée de nos jours. C’était au programme d’aller voir les bovins dans le hangar de la coopérative à côté des vieux tracteurs. Pour la circonstance Cybèle est tenue en laisse. La halle est pleine de bovins placides à la robe blanche légèrement teintée froment . C’est formidable. Ce n’est pas une race lourde mais elle contribue à la diversité et à la richesse du patrimoine génétique des bovins. Dans une autre travée les bazadaises , gris sable charbonné, sont issues de la région de Bazas en Gironde. Les blondes d’Aquitaine de parure froment pâle constituent une race plus tournée vers la viande. Leur berceau est aussi celui du Sud-ouest. A droite en entrant , 4 jeunes bovins peu connus du public, deux Hereford et deux Angus dont on trouve quelques élevages en France. Trop belles, toutes ces vaches et génisses. C’est sans doute la première fois qu’il y en a eu autant à Barcelonne du Gers depuis ces dernières années. La 50ème édition le méritait bien. Grand bravo aux éleveurs si méritants.

Du côté des tracteurs l’animation ne perd pas en intensité. Le gros Duvant tourne et rappelle qu’autrefois ces moteurs de grosse cylindrée et à régime lent pouvaient fournir de l’énergie motrice pendant des lustres grâce à leurs grosses poulies. L’énorme volant moteur est la démonstration pratique de l’énergie cinétique.

Bernard démarre le Field Marshall à la cartouche. Dans une explosion tonitruante le moteur est lancé. Le public est scotché ! Ce n’est pas tout. La poulie est embrayée, la grande courroie reliée à la batteuse entraîne cette magnifique mécanique. Le temps des battages revit/

Tiens, les deux frères Claude et Serge, venus de Carbonne, exposent un joli cultivateur à vendre. Ils sont des adeptes des foires de matériel d’occasion. Toujours pas de chandelles en vue pour le F 137 de Benjamin. Parmi les vieux tracteurs, deux modèles sont rares, le Motostrandard motorisé semble-t-il par un moteur Peugeot 203 et un Eicher fabriqué à l’époque à Forstein en Bavière, firme reprise un temps par Massey-Ferguson. Les Pony, présents, figures emblématiques des petits tracteurs fortement vendus dans les fermes françaises après guerre sont incontournables.

La fête n’est pas finie. Il faut revenir voir le marchand d’outillage neuf juste derrière Patrick Gruel. En passant devant le stand de l’éplucheuse de légumes, arrêt de quelques instants. La belle vendeuse a un bas goût extraordinaire joint à une élocution parfaite. Tombés sous l’effet de son charme les saint-gironnais repartent avec un sachet de trois épluches légumes. Visiteurs, prévoyez un budget conséquent !

Cybèle a encore fugué. Elle n’a pas suivi les jeunes qui sont rentrés dans un magasin pour acheter une gourmandise. Revenus à la voiture, ils appellent un moment après pour indiquer qu’elle attendait déjà à côté. Quel remarquable instinct !

Il est 18 heures. Les rangs du public s’éclaircissent considérablement. Le chocolatier a plié boutique après un rangement exemplaire.

- tu as vendu tout ton stock lui est-il demandé ?

- tu viens à Réalmont ?

- je n’ai pas encore été appelé.

-bonne route jusqu’à Saint-Chamond.

Il faut revoir le spécialiste de la soudure à la lampe à gaz et du collage avec sa colle miracle, Bruno Scenato. Allez, même si elles sont chère et pas divulguées dans les grands magasins, ses baguettes magiques méritent bien l’achat.

Encore une photo de la benne Gourdon dont la géométrie du double châssis avec force vérins est étonnante. Vive le monde moderne quand il soulage des tâches harassantes.

C’est maintenant la décrue. Les allées se vident ainsi que les stands qui tirent le rideau. Le gros matériel plus encombrant attendra sans doute demain lundi.

Au revoir Barcelonne du Gers, ce n’est pas sans une certaine nostalgie qu’il faut regagner nos cantonnements mais quelle journée, inoubliable et magistrale !

Bravo au comité, aux organisateurs, à tous les exposants et aux éleveurs. L’implication de tous a été à la hauteur du succès de cette fête. L’énorme présence du public en a été une preuve magnifique.

 

 

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