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23 mai 2023 2 23 /05 /mai /2023 20:31
Navarrenx et le monde rural
Navarrenx et le monde rural
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Navarrenx et le monde rural

Navarrenx et le monde rural



 

Frais et émoustillés les jeunes tractoristes Benjamin et Marie étaient prêts dès 6h 35 ce dimanche 5 février. Une fois ce jeune monde embarqué avec la mascotte Cybèle, direction Taurignan-Castet pour prendre Mathias. Il est prêt. Il attend le véhicule au bord de la route à Roquelaure avec son fanal tenu en main.

Marie est à l’avant. Elle sert de radionavigant. A l’arrivée, quasi les deux joyeux lurons ne cessent de chanter. Tout le long de l’autoroute A+64 les belles et majestueuses Pyrénées abondamment enneigées offrent une vision féerique. Après Pau, à la sortie Artix Mourenx Navarrenx encore une petite quarantaine de km. Au péage Gérard et sa petite famille venus de Longages sont garés sur le parking. Un petit bonjour s’impose. Gérard tout sourire, je viens de te dépasser et t’ai klaxonné.

-si je m’attendais à te voir avec le Master ! Toujours la tête dans les étoiles lui fût- il répondu.

L’arrivée à Navarrenx la belle se fait en douceur. Il est à peine 9h20. 192 km ont été parcourus. Aucune difficulté pour se garer, quelques gâteaux sont dégustés sur le parking du Carrefour. La journée continue bien. Benjamin entame sa rengaine habituelle ; il faut trouver des pièces pour mon 137. Sans doute qu’à force d’y penser elles finiront bien par tomber du ciel ?

Benjamin et Marie reluquent les combinaisons de travail dans un stand de l’allée principale. Affaire est faite. Les tailles sont un peu grandes. Il vaut mieux au cas où il y aurait un rétrécissement ultérieurement. Le marchand vient de Vacquiers à côté de Toulouse.

Allons voir les moteurs de JEF et les vieux tracteurs. Que de matériel sur la place de la mairie. Le Thompson et le Duvant tournent déjà. Ils ont été amenés le vendredi après- midi.

Le monde arrive peu à peu. L’équipe des baroudeurs de Longages est là, David, JEF, Ludo, Gigi, Pierrot, Yves. Le rouleau compresseur, l’Albaret à moteur Blackstone est venu lui aussi. C’est le vétéran et une rareté. Autre beauté, le très très rare Rochet Schneider Diesel cylindres d’avant- guerre et restauré Il , est de la région Les autres tracteurs sont sagement garés, Pony, N 73, N72, Lanz, le Pratique, H remotorisé par un Diesel, Renault 651 avec sa cueilleuse à maïs Benac, Allgaier.

JEF demande au petit saint-gironnais s’il veut conduire un tracteur pour le tour de ville dont le départ est à 11 heures.

-Bien sûr, les jeunes peuvent se trouver une place ? (Benjamin avait demandé X fois s’ils pourraient faire un tour de tracteur).

-un D22, ça te va ?

-avec grand plaisir.

C’est l’occasion d’ aller faire un tour au salon du livre avant le départ. LA coutume est d’acheter chaque année un ou deux bouquins avec dédicace à la clé bien entendu. Les auteurs ne sont jamais les mêmes, c’est dommage. Carole Meudic et Michel Blanquet ne sont pas présents. Enfin hasard ou coïncidence, un arrêt au stand de Louison est fructueux. Deux romans sont emportés et dédicacés par la charmante épouse de Mr .

Maintenant c’est le démarrage des engins dont l’Allgaier et le Blackstone en remorquage tous deux. Celui du Blackstone est assez spectaculaire. Au premier essai les deux énormes roues motrices glissent sur le goudron puis en changeant de rapport le moteur finit par obtempérer facilement.

Aux douze coups de onze heures qu’envoie le clocher qui est tout à côté, 9 tracteurs montent à l’assaut de la bourgade au milieu d’une foule très dense et non moins souriante.

Ah le conducteur du Renault a fait son petit numéro :

-avec Renault tous les jours un bruit nouveau

-Renault D22 une production française à Pontlieue banlieue du Mans.

-petit moteur et gros cœur et cætera….

Combien de fois n’a-(t-il pas entendu, nous avions le même à la maison !

Après une heure de ce périple glorieux entre les stands où le public était massé , c’est le retour à la place centrale. Ceux qui suivaient le Lanz devaient s’apercevoir qu’ils étaient constellés de petites taches noires ; phénomène habituel des monocylindres 2 temps peu avares dans la consommation d’huile. N’est pas boule chaude qui veut !

Encore un petit tour avant le repas. Dommage cette année une grande partie de la foire a été amputée du côté de l’ancienne usine désaffectée vouée à la démolition.  Aussi les bovins se trouvent ils sous un chapiteau tout près de la ville.

Les restaurants sont bondés. Heureusement il y a de la place dans la salle de l’école. Un bon repas garbure en entrée, fait le plus grand bien à ce petit monde affamé.

Un peu avant 14 heures c’est le retour à la place des tracteurs. Les deux gros moteurs industriels sont en marche. David le maître d’œuvre avec Gigi et Pierrot maîtrise bien la manœuvre. Le public est enthousiaste et ne manque pas de demander des explications sur ces mécaniques inédites.

Benjamin est insatiable et s’enquiert de savoir s’il y a un autre défilé. Oui ce sera pour 15 heures, mêmes véhicules, mêmes équipages. Le petit Saint-Gironnais lui vante les modèles FF30 ou D22, modèles fiables et bon marché, lui qui en cherche tant un nouveau pour sa réussite au brevet.

La ronde est identique à celle du matin sauf que ceux de Longages restent à la place d’en haut pour être prêts à être embarqués sur la semi porte char. Dans l’allée des camelots le monde est dense, il faut avancer au pas et c’est à nouveau l’occasion de faire la causette avec les visiteurs visiblement ravis de cette première foire de saison.

Revenus devant la mairie c’est maintenant une visite au stand des bonbons Haribo. Que de mètres linéaires de sucres multicolores. Comme les abeilles attirées par le nectar le trio capitule devant sa gourmandise irréductible. La balance électronique est imparable, indique 1150g, le prix est renversant ; 45€ ! Haribo, c’est beau, vraiment beau !!

Les bovins sont déjà embarqués. Trop tard pour les admirer. Il y a un petit MF 142 à vendre. Il est en bon état, bien présenté et affiche 8000h au compteur. Le prix n’est pas affiché, trouvera-t-il preneur ? Encore un qui conviendrait bien à Benjamin.

Le marchand de pièces d’occasion du Tarn n’a pas les chandelles tant recherchées du F137. Il faudra bien finir par les trouver un jour.

L’après midi s’étiole. Les deux Renault, le Pony et le Pratique quittent les lieux.

Le Renault 651 avec son beau corn-picker Bearn les suit peu après.

Allons il est encore temps de déguster une crêpe et un orangina, de féliciter les deux marchands dans leurs magnifiques Tub HY, de faire les adieux à Marie-Lyne, Estelle, Adrien, Gérard, JEF et de remercier le propriétaire du N72.

L’équipe embarque dans la petite “Citron” garée à côté du carrefour . A 17h51 les voiles sont larguées. Peu avant Artix un fourgon Peugeot zigzague bizarrement et franchit plusieurs la ligne blanche. Malheur, le conducteur insouciant téléphone ! Son véhicule ne sait plus ou donner de la tête.

A Artix la zone industrielle est toujours aussi bien tenue et la parc des camions Autaa est d’une propreté exemplaire.

Les passagers sont aussi joyeux que le matin. Il faut exactement le même temps pour rejoindre Saint-Girons en laissant Mathias à Taurignan-Castet.

Bravo Navarrenx, mais remettez s’il vous plaît la grande allée vers l’usine désaffectée et le grand bâtiment dans l’enceinte de la foire. Abondance de places ne nuit pas.

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