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15 février 2023 3 15 /02 /février /2023 20:26
Foire de Rimont du 25 septembre à deux pas  de Saint-GironsFoire de Rimont du 25 septembre à deux pas  de Saint-Girons
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Foire de Rimont du 25 septembre à deux pas  de Saint-GironsFoire de Rimont du 25 septembre à deux pas  de Saint-Girons

 

Foire de Rimont du 25 septembre, à deux pas de Saint-Girons

 

 

L'invitation avait été lancée depuis longtemps par Yohann du comité des fêtes de Rimont et n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Le rappel a été battu vers Thierry, Hugo, Jb et Aurélien. Et les chauffeurs, y en aura-t-il assez? Ghislain, Enzo et Aurélien ne pourront être là.

A 7h35 toute l'équipe de Lorp est à l'usine. Le DB et le B 450 ont été descendus de la Coume le jeudi après-midi. Avec le Renault et le 137 de Benjamin, ils seront quatre sur la ligne de départ. Après avoir rajouté un peu de gas-oil (maintenant le fuel rouge est plus cher que le gas-oil, 175 contre 172 eu relais de Guzet plus besoin de se compliquer la vie) et monté la barre plate avec la boule caravane à celui de Benjamin les quatre Diesel s'élancent à 8h12.

Le trajet est simple, Saint-Lizier, Montjoie, Jean-Dieu, Audinac, Montesquieu et Rimont. Le Renault est devant, Benjamin derrière, suivi du DB avec Alain et enfin le géant de Doncaster mené par Damien. André ferme la file avec la “Citron”. Benjamin tracte la petite remorque bleue de Philémon Calestroupat où se trouvent Marie et Cybèle. Mathias est à côté de Benjamin sur l'aile de son tracteur. C'est le petit cirque au grand complet. Benjamin de plus en plus expérimenté est d'une grande prudence. La côte de Saint-Lizier est montée en cinquième, le même rapport est pris pour la descente de Monjoie.

A Montjoie un coup de fil de Thierry annonce à ceux de Lorp qu'il vient avec son frère avec le Som 40 et le 137. Bravo, ce sera toujours deux de plus. La belle chenille ondule tranquillement. Après la Papouéne ( Audinac) avant d'aborder la côte de Montesquieu, le Renault se met à chalouper, à tanguer comme s'il se dandinait. L'anomalie vient du train arrière. A vrai dire son propriétaire se méfiait depuis quelque temps du pneu gauche assez fatigué qu'il n'avait pas osé surgonfler. En montant la côte avant la croix, il s'arrête pour faire un état des lieux. Les copains lui avaient bien fait signe de stopper. La roue est quasi à plat, le pneu est balafré en deux endroits. Ce sera fini pour aujourd'hui. Le Perkins est mené en troisième devant la croix et y restera. Sa virée est terminée. Le reste de l'équipage continue sans anomalie jusqu'au bourg siège de la foire qu'il atteint à 9h20. JB, Hugo et Jérémie sont déjà là. Pour arriver au site il faut passer devant le matériel moderne, Claas, Deutz et Kubota puis les tracteurs se garent en épi. S'y trouvent l'utility Super FC-D de Jérémie, le Field Marshall série III A de Hugo, son Vierzon 401, le Vierzon 302 de JB, les trois de Saint-Girons, le F 137 de Jonathan, le Som 40 de Thierry, le Fahr de Loïc et le Deutz de son copain.

Deux membres du comité accueillent les tractoristes qui se garent de biais. Benjamin fait une petite marche arrière, le métier continue de rentrer. Sur ces entrefaites les “frères Someca” de Monjoie débarquent. Le Som 40 soigneusement embaumé au rustol tourne mieux que jamais.

Tous les ingrédients sont réunis pour la jolie foire rimontaise. Sur la place de l'église quelques étalages ont ouvert leur devanture. Le stand de la buvette est bien sûr présent, en face le grand chapiteau est monté pour le repas de midi. Un peu plus bas sur la place du champ de Mars les brebis tarasconnaises et castillonnaises sont parquées. Quelques génisses limousines et des volailles complètent les animaux de la ferme.

L'ambiance est fort sympathique. Les retrouvailles une fois de plus permettent de papoter et de passer un moment agréable. Hugo fait une démonstration de démarrage du Field Marshall. L'admiration des visiteurs est garantie. Puis ce sera au tour du Vierzon.

Il est treize heures qaund la popote préparée par le traiteur local arrive. Ce seront dans les 300 repas qui seront servis avec au menu, quiche, pommes de terre bouillies, daube, fromage, tarte, vin, café. Que demander de plus? Pendant cet agréable intermède les chanteurs du groupe d'Ercé, chantent en coeur, à coeur joie!

Il n' y aura pas de sieste aujourd'hui. Il faut revenir près des montures pour donner éventuellement des explications au public. Les saint-gironnais fidèles à leurs habitudes ont affiché sur leurs calandres des fiches explicatives propres à chaque modèle. Le texte est court et écrit très gros. Les passants sont nombreux à lire la prose. Roger a proposé de gonfler la roue du Renault et d'amener le tracteur chez lui au Bourch. C'est une bonne idée si toutefois le pneu supporte l'opération. Hugo refait une démonstration de démarrage de son moteur anglais. La manivelle est énorme, il fallait être rudement costaud à l'époque pour arriver à le démarrer seul. Pour ce jour il se fait aider par Lou, son fidèle assistant. Mais comme le monocylindre est un peu bruyant, un membre du comité vient gentiement lui demander de l'éteindre pour laisser danser le groupe folklorique. Il en faut pout tout le monde.

Bien que des nuages noirs s'amoncellent à l'ouest, le soleil est doux et le public assez nombreux. Gérard, de Lasserre, est venu et passe un bon moment à évoquer des souvenirs de battage avec Ortet de Betchat et de moissonneuses batteuses avec le célèbre Limel. Benjamin ne peut s'empêcher de démarrer son Mc-Cormick. Il est fier de son attelage avec la la bétaillère bleue. Il peut, il est méritant. Roger, le grand-père de Loïc propose à la cantonade: test de démarrage de mon Fahr monocylindre à la manivelle. Que nenni, personne n'y arrivera malgré l'artifice du décompresseur, alors qu'au premier coup de démarreur électrique la belle mécanique obtempère.

Peu à peu les chauffeurs et mécaniciens se rapprochent de leurs montures et commencent à évoquer le départ. Hugo et Lou engagent la manivelle dans le volant du Field, commencent à tourner, crac l'ergot du volant moteur rend l'âme, le gros ustensile tourne à vide. Place au démarrage dans la descente annonce Mr Kubota. Mais quelle inertie ce gros engin de Gainsborough! Malgré la forte poussée de 4 hallebardiers dans la descente, le vitesse est trop faible, les roues se bloquent quand Hugo embraye sans qu'aucune compression ne passe. Loïc passe devant avec son petit Fahr et en deux temps trois mouvements le Field ne renâcle plus.

Après les adieux au comité et au public, la colonne reprend tout doucement le chemin du retour à 17h20. Alain prend la tête, Loïc et son copain suivent, Hugo et Lou sont derrière, Benjamin ensuite, le B ferme la marche, la Citron furtive est à la fin. Le retour est splendide. Les monocylindres laissent échapper de belles volutes de fumée. Leur trace ne risque pas d'être perdue.

A l'embranchement du Bourch Deutz et Fahr bifurquent à droite. Un peu plus loin Hugo et Lou coupent à droite pour traverser Montesquieu et rejoindre la départementale ..

A la croix arrêt pour diagnostiquer le pneu du 7013. Vu son état grave la chambre est sans doute crevée, mieux vaut laisser le tracteur là, demain fera jour et une roue de rechange prélevée sur l'Hispano sera amenée. Thierry vient d'annoncer à Damien qu'ils sont à Capet sur le chemin du retour avec son frère.

-nous vous attendons leur est-il répondu.

Le temps qu'ils arrivent, de nombreuses connaissances du coin voyant le détachement des baroudeurs au repos, s'arrêtent et causent quelques instants. Le Som et le 137 déboulent. La colonne reprend la route. Chacun conduit avec prudence, les automobilistes sont plus nombreux que le matin. Au stop de Monjoie ceux de Salucie bifurquent à gauche. A Saint-Lizier dans la descente de Matissous Benjamin prend la cinquième, dans celle de La Basterne c'est en quatrième qu'il l'a descend. Marie fait un peu la moue, elle aurait aimé conduire, Benjamin lui avait susurré que peut-être...mais non. Ce sera pour une autre virée avec le Dexta.

L'arrivée à Lorp, si il y avait eu du public, aurait été triomphale, elle est néanmoins des plus heureuses après cette fort belle journée. Le 137 est rentré à l'écurie pendant qu'Alain et Damien rejoignent la Coume. Mathias attend sa mère et après son départ la Citron attelle la remorque bleue et la monte à la Coume pour la garer sous son dôme. Les chauffeurs sont redescendus et déposés qui à Beauregard, qui avenue Fernand Loubet, qui à Lorp.

Pour ce soir les protagonistes de cette épopée n'auront pas besoin d'être bercés!

 

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